Parcours de Catherine LANNEAU
L'histoire de France, chez Catherine Lanneau, est une passion. "Je m'y intéresse depuis que j'ai 11, 12 ans.
J'étais une fan d'Anne Sinclair et je regardais toutes les émissions politiques à la télévision française. J'ai d'abord voulu être journaliste politique." Un premier contact avec le monde de l'information lui fait comprendre qu'elle préfère l'analyse à la présentation rapide des faits.
Reste une dernière hésitation lors du choix des études supérieures: science po ou histoire? "Je me suis dit que l'histoire était peut-être plus généraliste, qu'elle allait m'apporter plus d'ouverture." Ce sera donc l'histoire et plus précisément l'histoire contemporaine, cursus accompli à l'Université de Liège.
Bien entendu, le sujet du mémoire de fin d'étude est vite cerné: ce sera la France! Plus précisément l'image de la France en Belgique francophone à l'époque du Front populaire. Sa thèse de doctorat, défendue en 2006, s'inscrit dans la même mouvance puisqu'elle est consacrée à l'image de la France et de sa puissance en Belgique francophone de 1944 à 1951.
Son doctorat en poche, Catherine Lanneau fut chargée de recherches du FRS-FNRS en Histoire de l’Europe à l’Université de Liège, de 2007 à 2009. En 2009, elle devient chargée de cours en Histoire de Belgique et de ses relations internationales (XIXe et XXe siècles) à l’Université de Liège. Ses recherches sont consacrées à l’histoire de Belgique, de Wallonie et des relations franco-belges au XXe siècle et, en particulier, à l’action dans les médias de groupes de pression ou de réflexion.
Auteure de plusieurs ouvrages et articles, elle a co-dirigé en 2013 deux volumes : Jules Destrée, « La Lettre au roi » et au-delà (Musée de la Vie wallonne – Institut Destrée) et L’Afrique belge aux XIXe et XXe siècles. Nouvelles recherches et perspectives en histoire coloniale (PIE-Peter Lang).